Les anciens racontent





Ernest Gérard 77 ans (février 2011)

L'hiver, mon papa allait au bois.
L'hiver, mon papa allait au bois.

Chez nous, nous avions trois vaches, deux cochons, des poules et des lapins.Nous trayions les vaches à la main.Avant de faire notre communion, pendant deux ans nous allions à la messe tout les jours.

Nous allions chercher de l'eau dans le village.

Nous nous lavions dans une bassine.

Nous mangions des canadas et de la viande deux trois fois par un aux fetes.

Nous mangions des oeufs.

Le monument aux morts n 'existait pas.

Nous mettions des courtes culotes.

L'hiver, mon papa allait au bois, ma maman faisait le ménage et lui donnait un coup de main.Mon instituteur nous frappait dans les jambes et sur les fesses  avec un bois si on n'était pas sage.

On allait à l'école jusqu' à 14ans et nous y allions a pied.

Nous ne naissions pas à l'hopital mais dans notre maison.

 

De mon temps....
De mon temps....

Madame Agnès Lambert 79 ans (février 2011)


Dans les années trente, on dansait tous les dimanches.

Nous mettions des grandes chaussettes de laine.

 Quand il faisait froid nous n'avions pas de gants.

L'école se trouvait à la salle de l'enclave.

Il y avait plusieurs commerces: des boulangeries, une épicerie Spar, des boucheries, des hotels, des cafés.

Toutes les cultures étaient plantées et fauchées à la main.

Nous fabriquions du beurre avec des barattes.

Quand nous n'obéissions pas, on frappait nos doigts avec une règle.

Avant, il y avait des familles nombreuses.

On écrivait avec une plume et de l'encre.

Le dimanche, au Patronage, une dame nous apprenait à danser.

Nous repassions avec des fers que l'on chauffait sur le poêle.

Aux anniversaires, on ne recevait rien ou 25 centimes.

Notre monnaie était le franc .

On ne parlait pas français mais patois.

Notre loisir était de garder les vaches.

Monsieur Pierre Bertrand 74 ans (février 2011)

On gardait les vaches et on dansait le dimanche.
On gardait les vaches et on dansait le dimanche.

Avant il y avait quatre boulangeries, deux boucheries, des cafés, plusieurs magasins, un restaurant et  un hôtel...

Le maréchal ferrant mettait des fers aux chevaux.

Mes parents allaient travailler au bois.

Le soir, on jouait aux cartes ou les personnes âgées racontaient des histoires aux jeunes.

Il y avait une école de religieuses françaises.

Il y avait un docteur. Le home n'existait pas.

On jouait dans la prairie à côté au football.

Nous portions notre fourniture chez les boulangers pour qu’ils en fassent  une tarte.

Nous allions à l’école en sabots.

Nous nous cachions quand nous avions peur.

Il y avait une salle de danse chez l’Amand Zozo.

On dansait beaucoup. Il y avait un électricien.

Près de la grotte, des marchands vendaient des médailles, des livres religieux, des chapelets et plein d’autres objets religieux.

On mettait des grandes culottes, il y avait beaucoup de poches.

En hiver, on s’amusait à glisser sur de la glace.

Il n’y avait pas de tracteurs mais il y avait des charrettes avec des roues en bois et des charrues.

Pour les moissons, les hommes coupaient avec une faux.

Les herbes étaient  retournées pour faire du foin.

On les ramassait, on faisait une botte et on les liait pour les faire sécher.

Il y avait des moulins dont le moulin brulé.

On battait le grain, tuait les cochons et les portait aux voisins : cela s’appelle la charbonnée.

On parlait patois.

Les gauchers devaient écrire de la main droite.

On avait le catéchisme tous les jours.

Quand  nous n’étions pas sages, nous allions au coin ou nous devions copier 100, 200, 300 ou 500 fois : «  Je ne suis pas sage. »

Pour faire notre communion, nous devions acheter une aube pour la fille et un costume pour le garçon.

Il n’y avait pas de chauffage central mais dans l’église il y avait un poêle à  bois.

 

On tuait les cochons et on les portaient chez les voisins.
On tuait les cochons et on les portaient chez les voisins.

Madame Alice Titeux


On allait à l'école à la salle de l'enclave où on se chauffait au bois.

On cuisait des pommes en dessous du poêle et on les mangeait à la récré. Une fois j'ai eu 70 problèmes comme punition. On allait jusque 14 ans à l'école.

En primaire nous étions séparées des garçons. Quand on rentrait de l'école nous allions garder les vaches. Quand nous allions nous promener, nous prenions une bouteille de sirop. Sur notre banc, nous avions des vitamines. Nous écrivions avec une plume ballon.. On faisait de la couture et nous brodions nos draps. Madame nous jouait de la mandoline .On écrivait sur ardoise et on taillait nos touches avec un couteau.

 

Mon papa était charron il faisait des brouettes, des charrettes, des râteaux....

 Maman tenait un magasin où il y avait de tout. Nous mangions ce que nous avions dans le magasin

Elle faisait un grand jardin: elle y prenait du plaisir. Dans les chambres, nous avions un poêle

 

On mettait des robes et en hiver on mettait les pantalons de nos frères

car les pantalons pour filles n'existaient pas.

 

Le premier dimanche d'octobre et le 11 novembre étaient

des grands jours car c'était la fête foraine.

 

Le lundi de Noël nous allions danser avec des garçons alors un devait leur donner quelques noisettes qui étaient dans notre poche et le lundi du Carnaval on choisissait avec qui on dansait, donc avec ceux qui nous plaisaient.

 

Nous avions une salle de danse a Sugny.

 

Mon papa a été prisonnier en Allemagne.

 

Nous allions garder les vaches...
Nous allions garder les vaches...